2018 - Oh cet écho, Villa Beatrix Enea, Anglet

Villa Beatrix Enea, Anglet

2, rue Albert-le-Barillier, 64600 Anglet

et parcours hors les murs chez les commerçants des Cinq-Cantons et de La Chapelle.

Exposition du 10 mars au 9 juin 2018
Vernissage vendredi 9 mars 2018 à 18h



  • Richard Fauguet, Sans titre, 2002 (extrait d’un ensemble de 10 collages). Décalcomanie, papier journal, papier, 29,7 x 21 cm
    Collection FRAC Limousin / © R. Fauguet
  • Philippe Mayaux, La succulente, 2001 Acrylique sur toile, 40 x 27 cm
    Collection FRAC Limousin / © Adagp, Paris / Photo: F. Avril

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La Villa Beatrix Enea propose une mise en perspective d’oeuvres surréalistes issues des collections de la Ville d’Anglet et du FRAC‐Artothèque Limousin Nouvelle‐Aquitaine.
La Ville d’Anglet inaugure sa première artothèque éphémère avec un parcours hors les murs chez les commerçants de la place Général‐Leclerc aux Cinq‐Cantons et de la place de La Chapelle, en partenariat avec le FRAC‐Artothèque Limousin Nouvelle‐Aquitaine et avec la participation de l’Artothèque de Pessac‐Les arts au mur.

PERSPECTIVES SURRÉALISTES

Collections du FRAC-Artothèque et de la Ville d’Anglet.

Avec les œuvres de :
Martine Aballéa / Scoli Acosta / Richard Artschwager / Hans Bellmer / Michel Blazy / Charles Carrère / Nina Childress / Lucien Coutaud / Salvador Dali / Gabriele Di Matteo / Ernest T. / Max Ernst / Richard Fauguet / Lothar Hempel / Peter Hutchinson / Rainier Lericolais / Didier Marcel / Marcel Mariën / Stephen Marsden / Philippe Mayaux / Annette Messager / Richard Monnier / Georges Rousse / Allen Ruppersberg / Ed Ruscha / Pierre Savatier / Laurie Simmons / Sarah Tritz / Manolo Valdes / William Wegman / Carmelo Zagari.

Un ensemble de gravures et de peintures surréalistes, puisé dans la collection municipale de la ville d’Anglet, est le point de départ de cette exposition. On y trouve de beaux spécimens historiques d’Hans Bellmer, Lucien Coutaud, Salvador Dali et Max Ernst, des œuvres surprenantes de Charles Carrère et de Manolo Valdes, ainsi qu’une œuvre exceptionnelle de Georges Rousse (1). Ce noyau d’œuvres a guidé le choix de dessins, collages, peintures et sculptures dans les collections du FRAC-Artothèque.

Le titre de l’exposition « OH CET ECHO » est un palindrome, donc un mot qu’on peut lire dans les deux sens, créé par l’artiste suisse André Thomkins (1930-1985), qui met en avant les va-et-vient proposés cette exposition, entre passé, présent et futur, histoire et perspectives.

Les échos surréalistes dans la production artistique contemporaine sont très nombreux et variés, autant du point de vue des inventions plastiques que de celui des citations plus ou moins explicites. Il faut d’ailleurs inscrire l’héritage surréaliste dans une histoire plus longue, qui remonte au moins au dadaïsme du début du XXème siècle, voire plus avant, et qui se prolonge aux Etats-Unis après l’exil de nombreux artistes européens outre-Atlantique pendant la seconde guerre mondiale. La fameuse exposition organisée par William Rubin au MoMA de New York en 1968, « Dada, Surrealism and their heritage », fut un jalon décisif et explora les influences dadaïstes et surréalistes jusque dans les années 60 chez les peintres expressionnistes abstraits, et jusqu’aux débuts du Pop art (2). Depuis cette époque, de nombreuses recherches et expositions ont contribué à montrer que les mises en perspective du surréalisme sont toujours discutées, vivaces et passionnantes. (3)

L’exposition « OH CET ECHO » réunit des œuvres de techniques différentes : des rayogrammes (ou photographies sans camera)(4), des photographies de mises en scène de personnages, d’animaux et d’objets, des photographies repeintes, des tableaux en forme de « collages peints »(5), des photomontages en trois dimensions, des jeux de mots et des trompe-l’œil, ... qui explorent les principaux thèmes surréalistes : le rêve (ou le cauchemar), l’inconscient, le hasard, l’absurde et l’humour, sans oublier la mélancolie et la perplexité.


Notes :
(1) Habituellement, Georges Rousse peint dans des espaces destinés à être transformés et ses photographies ne sont que le seul témoignage de son intervention. A Anglet, les deux versions existent : la peinture dans la montée d’escalier, et la photographie de cette même peinture prise depuis le seul point de vue qui permet de reconstituer le mot.
(2) « Dada, Surrealim and Their Heritage » par William S. Rubin, Museum of Modern Art, New York, Los Angeles County Museum of Art, Art Institute of Chicago, 1968
(3) Quelques exemples: “Francis Picabia” Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2002-2003; « It’s all Dali », Caixa Forum, Barcelona, Museo Reina Sofia, Madrid, Dali Museum, Florida, Boymans Museum, Rotterdam, 2004-05 ; « Duchamp, Man Ray, Picabia », Tate Modern London 2008 ; « Une image peut en cacher une autre », Galeries Nationales du Grand Palais, RMN 2009.
(4) On attribue l’invention du « Rayogramme » à Man Ray (l’homme rayon), mais aussi à Christian Schad et à Laszlo Moholy-Nagy.
(5) L’expression « collages-peints » fut inventée par Max Ernst à propos des tableaux de René Magritte.




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