La croisière de l’art #03

Le Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine lance la 3e édition de La croisière de l’art

> Samedi 24 septembre 2022 à partir de 16h : rencontre avec les artistes Jeanne Andrieu & Simon Prud’homme
Sous le lavoir, Place du 8 mai 1945, 87 370 Saint-Sulpice-Laurière
> Télécharger l'invitation à la rencontre
Télécharger le communiqué de presse

La croisière de l'art est une itinérance estivale proposée à des familles du quartier du Vigenal à Limoges. La croisière de l’art permet à la fois la découverte des lieux d’art de la région et la rencontre directe avec des artistes et leurs démarches.
Cette expérience permet aux participants d’approcher la création de l’œuvre avec une résidence à Saint-Sulpice-Laurière, de découvrir un panorama de la création contemporaine dans les espaces d’exposition visités, d’expérimenter des ateliers, tout en pratiquant le canoë et la baignade !
Une édition permet de garder la trace de cette aventure collective.

La croisière de l’art croise des approches artistiques, des découvertes culturelles, des parcours sportifs et des temps de convivialité afin de proposer une programmation estivale et chaleureuse.
Cette aventure s’appuie sur les liens entre les générations et construit une proximité entre les territoires urbains et ruraux en Nouvelle-Aquitaine.

Huit artistes participent à La croisière de l’art, plasticiens et plasticiennes déjà installés en région et artistes jeunes diplômés des écoles d’art, auteur ou autrice du livre ou de la BD : ils et elles sont au cœur de cette expérience originale.

Imaginée et réalisée par le Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine depuis l'été 2020, La croisière de l'art ne pourrait exister sans le partenariat avec le centre social associatif Vital et l’engagement de la commune de Saint-Sulpice-Laurière.
La croisière de l'art reçoit le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine / Ministère de la Culture dans le cadre de l'opération "L'été culturel".

Cinq escales de La croisière de l’art 2022 :
• Mardi 12 juillet : Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière avec l'artiste invitée, Marie Lafaille
• Jeudi 28 juillet : Treignac Project avec l'artiste invité, Jean-Marc Montels
• Jeudi 11 août : Château de Rochechouart, Musée d'art contemporain de la Haute-Vienne avec l'artiste invitée, Bulle Dupont
• Jeudi 25 août : Cité internationale de la Tapisserie d'Aubusson avec l'artiste invitée, Léa Bruzek
• Samedi 24 septembre : à Saint-Sulpice-Laurière pour rencontrer les deux artistes en résidence, Jeanne Andrieu et Simon Prudhomme

Une résidence à Saint-Sulpice-Laurière : Jeanne Andrieu et Simon Prud’homme sont les deux artistes sélectionnés. Ils sont diplômés en 2022 de l’ENSA Limoges.
Cette résidence de recherche et de production se déroulera du 27 juillet au 24 septembre 2022. Ils présenteront leurs recherches lors d’un temps public le samedi 24 septembre 2022.

Un roman-photo, carte blanche donnée à Nicole Augereau, autrice, en collaboration avec la maison d’édition FLBLB. L’édition viendra comme chaque année témoigner de l’aventure.


Les artistes :

Jeanne ANDRIEU :
Jeanne ANDRIEUJeanne Andrieu a grandi en Normandie. Sa surdité l’a toujours isolé du monde environnant. Suite à une expérience de plongée sous-marine, elle s’est rendue compte que son handicap n’interférait plus avec le paysage et ce qu’elle pouvait y voir, ce qui a eu un impact sur sa pratique artistique.
Dans son travail elle agit comme une botaniste. Elle aime passer du temps dans les jardins et les serres, au milieu des plantes. Elle les observe, les classe et les dessine. Elle explore les profondeurs de la faune et la flore marine jusqu’à certains paysages de jeux vidéo. Ainsi ses sculptures représentent des fragments de souvenirs d’un monde imaginé mais fortement inspiré du nôtre. Elle explore la qualité sculpturale des plantes et des coraux tout en essayant de captiver leur vulnérabilité et leur sensualité.



Léa Bruzek :

Léa BRUZEKLéa Bruzek pose sur la campagne et ses paysages un regard traversé par la nostalgie et la mélancolie. Ses yeux s’attardent particulièrement sur les lieux ruraux de son enfance en Dordogne, emprunts d’histoires et de mythes, parfois tragiques. Ils prennent vie à travers une vision romantique du paysage, dans ce qu’il peut avoir de fantastique ou d’apocalyptique.
Dans son travail, les images sont omniprésentes et apparaissent aussi à travers le texte ou la sérigraphie. Elles sont pour elle le moyen d’étirer et de distordre nos repères spatio-temporels pour créer des espaces aux temporalités floues et flottantes.

 
 
 

Bulle Dupont :

Bulle DUPONTBulle Dupont dit se sentir comme un champignon mobile qui investit des territoires lorsqu’elle est appelée par leurs mondes. Cette mobilité, cette adaptabilité lui permet de mêler des subjectivités, de découvrir des gestes et de mieux définir ce qui, pour elle, est la création.
Elle vibre des rencontres avec le réel (aider à faire tenir, faire avec le dehors, déplacer, aménager, le rythme des végétaux et de la pousse…) et cela lui permet de produire des moments, des pièces ; qui parfois restent, s’intègrent, font avec le lieu ou, plus rarement, sont produites a posteriori.

 
 
 

Marie Lafaille :

Marie LAFAILLEDepuis son enfance dans les Alpes, Marie Lafaille développe un imaginaire autour de la roche et du sol dont elle rapporte des fragments dans ses poches. Chaque pierre la renvoie à des souvenirs d’errances. Glané au coin des chemins, elle les ouvre, les explore. Lectrice du territoire qui l’entoure, elle est sensible au langage de la géologie.
Questionnant le rapport au paysage, sa recherche trouve ses fondations dans les récits historiques d’expéditions et ses propres expériences. En quête d’une « évidence » de la forme, elle explore la frontière brumeuse d’une navigation entre espace intérieur et extérieur, qui définit à son sens le fait de faire paysage. Par sa pratique du bijou, Marie poursuit cette démarche de va-et-vient entre espace intime et public.




Jean-Marc Montels :

Jean Marc MONTELLSIngénieur électronicien de formation, Jean-Marc Montels est aujourd'hui artiste ingénieur bidouilleur. Il pratique la sculpture et l’installation avec des rebus technologiques dont on se débarrasse. Ce sont essentiellement des objets électriques, électroniques, ou informatiques qu’il morcelle pour créer des machines imaginaires, absurdes, intrigantes.
Selon lui, la bidouille, c’est la liberté de faire avec beaucoup de choses, c’est prendre un existant, c’est être un artiste sans être industriel. Cette forme de « bricologie » montre la machine telle qu'elle est. Ses réflexions sont diverses. Il s’intéresse au social, au temps, à nos façons de vivre, à ce qui nous impactent. Les relations de l’homme et de la machine l’intriguent. Elles sont intimement liées et complexes.


 

Simon Prud’homme :

Simon PRUDHOMME

« Graviter, se poser toutes les questions, celles existentielles, ou encore celles qui arrivent, à l’instant même ou j'écris, me permettent de rester à l’écoute de ce qui est contemporain, aussi en termes d’ombre et de lumière dans un paysage que je pourrais dessiner -moi-même- de manière radiophonique ».
Simon Prud’homme est collagiste et performeur avec comme points d’ancrages l’écriture, le dessin, la vidéo et les diaporamas d’images photographiques.
Sur un format autofictionnel, il performe des "séquences" avec sa voix et travaille un langage dans l'improvisation. À la manière de Till Roeskens, Simon Prud'homme crée des "îlots-paysages" sonores dans lequel il emmène le spectateur. « Les sons se déplient, s'enroulent, tournent par vagues, bataillent, devient de leurs trajectoires, tombent au sol, se déroulent, s'assemblent en mots-partitions toujours de manière recommencée... ».


Nicole Augereau :

Nicole AUGEREAU Après avoir étudié l’histoire Nicole Augereau a participé à la revue FLBLB, dans laquelle elle publie ses premières bandes dessinées inspirées des romans-photos d’aventure, puis ses premiers romans-photos inspirés de ses aventures personnelles. Elle remplit de nombreux carnets de croquis lors de ses voyages, qui servent ensuite de matière première à ses livres : Zitoune, écrit à quatre mains avec Grégory Jarry à Marrakech, et Tap-Tap Haïti, récit d’un séjour en Haïti, qui est aussi la découverte d’un des pays les plus pauvres du monde, de son art, de son histoire politique et coloniale.

 

 

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